Via MINKOWSKI, retour à Paris… pour de bon, cette fois !

(« LE TEMPS DES CONFIRMATIONS : PARIS ET SALZBURG » – TEMPS 1)

En 2003, suite à une audition, Jean-Pierre BROSSMANN, alors Directeur du Châtelet, me fait part de son désir de me présenter le Chef Marc MINKOWSKI. Ce sera pour moi le début d’une riche collaboration avec le Maestro français et ses célèbres Musiciens du Louvre. OFFENBACH présidera à mes débuts avec les deux artistes dont tout le monde parle alors dans le milieu lyrique : Marc MINKOWSKI lui-même à la direction et son acolyte Laurent PELLY à la mise en scène. La Belle Hélène et La Grande Duchesse de Gerolstein accumulent alors les superlatifs du Tout-Paris. J’ai la chance d’interpréter Pâris et Fritz – respectivement – aux côtés de Dame Felicity LOTT. Dans la foulée, je suis également associé – dans le rôle de Thespis – au Platée de RAMEAU, qui me permet de faire mes débuts à l’Opéra Garnier.

Alors Directeur de l’Opéra de Paris, Gérard MORTIER m’auditionne. Manifestement intéressé par le petit florilège que je lui ai soumis, il m’offre trois saisons successives aux côtés des meilleurs interprètes wagnériens du moments : Waltraud MAIER, Matti SALMINEN, Klaus Florian VOGT, Adrianne PIECZONKA, avec Peter SCHNEIDER et Sylvain CAMBRELING, alternativement, à la baguette. Ce sont mes débuts à l’Opéra Bastille : j’y interprète Hylas dans Les Troyens, le junger Seemann dans Tristan und Isolde et le Steuermann du Fliegende Holländer.